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Responsables au Canada: Créer des liens

HISTOIRE
Créer des liens au moyen de groupes de travail pour aider les gens à se développer et améliorer le milieu du sport

Les séances se déroulent dans des endroits isolés, exempts de toute distraction.
 
Elles sont privées.
 
Les participants signent un accord de confidentialité pour que les discussions approfondies restent strictement entre eux.
 
Rien n'est exclu. Les joies et les frustrations. Les échecs et les réussites.
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Responsables au Canada est un élément phare du programme Poursuite d'À nous le podium, conçu pour permettre aux entraîneurs de haut niveau et aux directeurs techniques du pays de se réunir, tout sport confondu, pour… évacuer.
 
L'expérience va bien au-delà du concept habituel d'un groupe de réflexion.
 
Il suffit de demander à Gina Kingsbury, récemment nommée directrice générale de l'équipe de Toronto de la ligue professionnelle de hockey féminin, pour s'en assurer.
 
« Je ne connais pas beaucoup de programmes, à part celui-ci, qui mettent vraiment l'accent sur la prise de conscience de soi, sur la façon dont on peut se manifester et être meilleur, sur la façon dont on peut avoir une plus grande influence sur les autres », fait valoir l'ancienne vice-présidente de l'exploitation de Hockey Canada qui est également une participante convaincue du programme Responsables au Canada.
 
« Notre métier est un travail solitaire, à certains égards. On est constamment entouré de gens, mais on se sent un peu isolé parce qu'on a l'impression que c'est à nous qu'il incombe de faire avancer les choses.
 
« C'est pourquoi c'est formidable de se retrouver avec des personnes qui partagent le même état d'esprit et qui comprennent cet aspect du travail, mais aussi cette chance qui s’offre à nous, le privilège qui nous est conféré, d'aider les autres à s'améliorer. Nous nous lançons tous des défis pour nous améliorer les uns les autres.
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« Il faut très peu de temps pour apprendre à bien connaître les membres de sa cohorte, c'est-à-dire le groupe avec lequel on travaille. L'objectif est en grande partie la découverte de soi. Lorsque ça arrive, qu'on se montre vulnérable et qu'on s'ouvre aux autres, la confiance s'installe rapidement ».
 
Le fait d'inclure un tel éventail de sports rend l'interaction intrigante, mais, comme le fait remarquer Kingsbury, « lorsque l'on résume les choses, que l'on enlève les couches, les défis sont plus ou moins les mêmes. Ils ont juste l'air un peu différents ».
 
Neuf cohortes, comprenant environ 80 entraîneurs et dirigeants, ont participé aux sessions à ce jour. De l'avis général, chaque cohorte s'est améliorée à différents égards grâce aux compétences acquises, aux liens tissés, aux progrès accomplis et aux idées échangées.
 
 Pour Mike Thompson, entraîneur principal de l'équipe et responsable national de la performance pour le programme paralympique de natation, l'expérience s'est avérée salutaire pour sa carrière.
 
« Dans mon cas, je dirais que c'est la raison pour laquelle je suis encore entraîneur », avoue Thompson.
 
« Je n'exagère pas.
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« Alors, oui, ce fut extrêmement important pour moi. À plusieurs reprises, je me suis senti très épuisé et j'avais vraiment du mal à tout gérer. Le programme Responsables au Canada m'a été utile à cet égard ».
 
Le programme l'a également amené à rencontrer Judy Riege, formatrice en apprentissage du leadership et fondatrice de Connected Leaders, qui travaille avec des individus, des équipes et des organisations sportives et professionnelles.
 
« L'une des choses qui m’a profondément touché, c'est lorsqu'elle a abordé la question de l'intelligence émotionnelle », explique Thompson. « J'ai réalisé très tôt que c'était ma superpuissance, je ne dis pas que je suis un superhéros, mais je ne savais pas comment utiliser les compétences que j'avais. Elles ne se manifestaient que de temps en temps.
 
« Judy m'a appris à apprivoiser les niveaux de soutien, à traiter avec un être humain et non avec un bien ou une marchandise. À essayer de rejoindre les gens là où ils sont, et non pas là où je suis ».
 
Le hasard a fait que Thompson s'est inscrit pour faire partie du tout premier groupe de cohorte ("les cobayes") du programme Responsables au Canada.
Huit entraîneurs de haut niveau se sont réunis pour se soumettre à une "évaluation 360", au cours de laquelle chaque participant a répondu au même questionnaire conçu pour montrer où cette personne, ainsi que les autres membres de sa cohorte, pensait se situer en termes de compétences en matière de coaching et de leadership.
 
« Je pensais être bien meilleur que je ne l'étais en réalité », se souvient Thompson en riant. Lorsque j'ai reçu ce premier questionnaire, je me suis dit : « Qu'est-ce que ces personnes en savent, de toute façon ?
 
« Je ne voulais pas y croire. Je ne voulais pas l'accepter. Parce que je pensais que j'étais vraiment doué pour ce que je faisais. Ce n'est qu'au moment du bilan que j'ai commencé à comprendre que les gens peuvent avoir une très bonne opinion de vous tout en vous aidant à faire mieux.
 
« J'ai réalisé que j'avais des lacunes à combler ou des points à améliorer, sans quoi je ne pourrais pas atteindre ou influencer les gens. Et, vraiment, ce concept d'atteindre et d'influencer les gens a fondamentalement changé ma façon de coacher ».
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Il se souvient avec émotion d'un voyage à Halifax avec les membres de sa cohorte, au cours duquel l'accent a été mis sur la narration. Les participants ont appris à raconter leur propre histoire dans un exposé d'une heure, au sujet de ce que Responsables au Canada leur a apporté et leur cheminement dans le cadre de ce programme. 
 
« Ce fut une expérience très enrichissante », s'enthousiasme Thompson. J'étais fatigué, épuisé, je revenais des Championnats pan-pacifiques de cet été-là, qui ont été très importants et difficiles. J'étais en instance de divorce et mes enfants vivaient dans une autre province à l'époque. J'avais énormément de choses à gérer.
 
« Ensuite, je me retrouve sur cette petite île où je n'ai plus qu'à penser à la façon de raconter l'histoire que je souhaite ardemment raconter aux gens, mais que je ne sais pas comment raconter.
 
« Pour moi, acquérir les compétences nécessaires pour exprimer tout ça a été une chose très importante. On peut retourner à son programme ressourcé et exprimer aux gens ce qu’on voulait dire depuis si longtemps, mais sans avoir les mots, sans savoir par où commencer. Ça m’a permis de me recentrer, me ressourcer et de m’enlever un poids sur les épaules.
 
« Je l'ai souvent dit, mais si j'avais suivi ce cours il y a très longtemps, j'aurais été un meilleur communicateur et j'aurais pu mieux gérer ma carrière et ma vie.
Sam Edney en est à sa quatrième année en tant que directeur de la haute performance pour Luge Canada. Ayant participé quatre fois aux Jeux olympiques, il est devenu le premier médaillé d'or canadien en Coupe du monde en 2014 et a fait partie de l'équipe de relais qui a remporté la médaille d'argent à PyeongChang en 2018.
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Edney félicite le Comité olympique canadien d'avoir rassemblé, à l'époque où il participait aux compétitions,  toute la communauté des athlètes lors d'événements internationaux multisports pour créer un groupe uni et axé sur le Canada.
 
« Nous étions vraiment un noyau d'athlètes qui faisaient partie d'une équipe », se souvient l'homme de 39 ans. « Surtout à partir de 2010 (et des Jeux olympiques d'hiver de Vancouver). On connaissait les skieurs alpins. On connaissait les bobeurs. On connaissait les patineurs artistiques. La camaraderie s'était donc déjà installée à ce niveau.
 
« Aujourd'hui, ajoute-t-il, en pensant aux Jeux olympiques et paralympiques d'hiver de Milan-Cortina en février 2026, un programme comme Responsables au Canada crée la même dynamique au niveau du leadership sportif et du coaching ».
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Ces jours-ci, Edney ajoute qu'il lui arrive souvent de prendre un café avec Gina Kingsbury ou Chris Jefferies de Nordiq Canada en raison de leur lien avec Responsables au Canada.
 
« Je sais que si j'ai un problème et que j'ai besoin de conseils, de rétroaction ou autre, ils sont là pour moi », souligne-t-il. « Maintenant, je peux compter sur ce groupe de personnes, de pairs, qui me soutiennent ».
 
Et vice-versa.
 
Pour Kingsbury, ce sentiment d'appartenance fait partie des nombreux avantages de Responsables au Canada.
 
« Je pense qu'il est très important de se regrouper », dit-elle. « Je n'insisterai jamais assez sur ce point. Au lieu d'être isolé, d'essayer de réinventer la roue tout seul quand les choses ne vont pas bien, on peut échanger tellement de choses et s'entraider.
 
« C'est un rôle plutôt particulier que nous jouons dans le sport de haut niveau. On me demande toujours : "Qu'est-ce que tu veux dire, tu diriges une équipe nationale ? Quel est ton travail, exactement ? " Et, honnêtement, j'ai du mal à l'expliquer aux gens. Alors, de se retrouver avec des personnes qui partagent les mêmes idées, qui comprennent vraiment, pleinement, le rôle, à la fois les défis et les aspects formidables de ce que nous faisons tous les jours, c'est exceptionnel.
 
« Le milieu est quelque chose que l'on ne peut pas vraiment mesurer. Il est porteur d'une émotion, d'un sentiment. La meilleure performance des gens se produit dans un état d'esprit que nous essayons de créer à travers la connexion humaine.
 
« Donc, si nous voulons un système sportif sain au Canada, nous devons nous soutenir les uns les autres, nous appuyer, échanger et être nous-mêmes une équipe ».
 
Le slogan "Responsables au Canada" est, de l'avis d'Edney, quelque peu redondant. Il estime que le Canada est un leader depuis un certain temps déjà. Et il est convaincu que d'autres pays ne tarderont pas à copier le modèle de Poursuite et Responsables au Canada.
 
« Nous avons toujours fait de très bonnes choses et je pense que nous avons une longueur d'avance dans ce domaine », souligne-t-il.
 
« Il s'agit assurément d'un programme de premier plan au niveau mondial.
 
« Je ne crois pas que d'autres pays fassent quelque chose de semblable pour l'instant. Mais très vite, les grandes puissances - les Allemands, les Norvégiens, les Américains - découvriront notre modèle et se diront : "Nous devrions faire la même chose". »
 
« Pourquoi ? Parce que ça fonctionne ».
 
Et ça continuera, prédit Gina Kingsbury avec confiance.
 
« Les liens que nous avons établis », prédit-elle, « dépasseront de loin le temps que nous passons ensemble et se poursuivront bien au-delà de la fin du programme ».
 
« C’est l’effet que ça crée. »
 
 

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