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Maîtres leaders – Aider les entraîneurs canadiens à trouver la bonne voie

HISTOIRE
Aider les entraîneurs canadiens à trouver la bonne voie

Dans les années 70, un jeune et enthousiaste joueur de soccer/skieur originaire de Linz, en Autriche, a reçu une formation qui continue de lui être utile, des dizaines d'années plus tard.
 
Une maîtrise en mentorat. Un doctorat en relation humaine.
 
 « Oui, j'ai eu de la chance », avoue Max Gartner. « Vraiment très chanceux. D'avoir pu profiter d'un exemple extraordinaire. »
 
Baldur Preiml reste une véritable légende du ski autrichien, un médaillé de bronze olympique qui a ensuite formé des athlètes qui sont montés plus de 50 fois sur le podium aux Jeux olympiques d'hiver.
 
« Il savait communiquer avec les gens d'une manière différente », se souvient Gartner avec reconnaissance. « C'est difficile à expliquer. Il était tellement en avance sur son temps. Très sincère. On sentait qu'il s'intéressait à nous. Il donnait juste ce sentiment de... croyance.
 
« Que vous pouviez y arriver. Que les choses étaient possibles. On le sentait.
 
« En tant que nation, le saut à ski autrichien n'allait, à ce moment-là, "nulle part", se souvient Gartner.
 
Quand Preiml a pris la direction des sports et du saut à ski à Stams, le pays est rapidement devenu une grande puissance.
 
« J'ai eu un modèle extraordinaire lorsque j'étais un jeune athlète », poursuit Gartner. « Baldur était certainement une exception dans les années 70, 80 et 90. Les entraîneurs de l'époque étaient censés être intransigeants. Point final.
 
« Plus tard, j'ai eu des entraîneurs horribles au soccer et en ski. Ils me criaient dessus. On peut apprendre d'eux aussi, à savoir ce qu'il ne faut pas faire. Mais j'avais eu un aperçu de comment on pouvait faire autrement ».
 
Cet aperçu, l'exemple de son premier vrai mentor, dont il se souvient encore et toujours, a permis à Max Gartner de mener une carrière splendide dans le domaine de l'entraînement sportif et du leadership, jusqu'à aujourd'hui, où il dirige le programme de mentorat Maitres leaders du programme Poursuite, projet conjoint d'À nous le podium et du Comité olympique canadien.

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Outre M. Gartner, la liste des mentors réunis est un véritable bottin d’expérience et de réalisations en matière de haute performance : Graham Barton, du canoë-kayak ; Debbie Muir, de la natation artistique ; Patrick Jarvis, chef d'entreprise de Calgary et ancien athlète paralympique - l'homme qui a revampé le programme de Snowboard Canada ; Catriona Le May Doan, légende du patinage de vitesse ; et Mark Smith, entraîneur en chef de l'équipe nationale féminine de softball du Canada depuis 2009.
 
« Au fil des ans, il y a eu plusieurs tentatives de mentorat, au gré du moment », explique Mme Muir. « Mais chaque fois que le mentorat des entraîneurs ou des directeurs de haut niveau a été individualisé, ça a toujours fonctionné et nous avons eu plusieurs versions de ce programme au cours des 20 dernières années ».
 
« Donc, ça a toujours existé, mais cette fois, j'ai le sentiment que le programme Poursuite est réellement bien fait, et permettra de continuer ce qui a été commencé ».
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 Mme Muir affine ses compétences en matière de mentorat au sein de Great Traits, une entreprise de formation en leadership de haut niveau qu'elle a fondée avec l'ancien grand nageur canadien Mark Tewksbury.
 
Mme Muir et M. Gartner se connaissent depuis longtemps. Le choix de Mme Muir était donc tout à fait naturel pour le programme Maîtres leaders.
 
« Je me souviens avoir lu le document et m'être dit : "Ils ont enfin compris", se rappelle Mme Muir. « Ce n'est plus un programme d'étapes à franchir. Son objectif est vraiment bien défini.
 
« Max y consacre beaucoup de temps. Il nous connaît, alors quand il essaie de jumeler les gens, il sait très bien qui fonctionnerait le mieux avec qui.
 
« Les objectifs sont clairs, l'approche est très personnalisée, de sorte que vous faites ce qui fonctionne pour la personne que vous encadrez, au lieu de suivre un modèle de mentorat. C'est vraiment adapté aux besoins de la personne ».
 
Emily Phoenix, gestionnaire de la haute performance de Golf Canada, a établi un lien avec Catriona Le May Doan dans le cadre de la première cohorte du programme Responsables au Canada, et les deux femmes ont continué à échanger dans le cadre du programme Maîtres leaders.
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« Je pense que chaque sport est unique, selon la discipline ou le sport, mais beaucoup de choses que nous faisons en tant qu'organismes nationaux de sport sont universelles et s'appliquent à tous », déclare Mme Phoenix.
 
« Pouvoir profiter du savoir de quelqu'un d'autre, et Catriona en a certainement tout un lot, échanger des idées avec elle, parler de différentes situations, avoir une perspective différente qui n'est pas toujours axée sur le golf, est très utile ».
 
« J'ai eu la chance de profiter d'autres formations professionnelles dans le cadre d'autres programmes, plus spécifiques au golf, et ce qui m'a impressionné dans l'ensemble du programme Poursuite, c'est qu'ils n'ont pas peur de s'investir et de nous mettre dans des situations qui nous poussent à nous sentir un peu mal à l'aise. On peut ainsi pratiquer et développer nos compétences dans un contexte vraiment sûr ».
 
Sam Edney, qui est un nouveau venu, depuis quatre ans, dans le monde technique de la haute performance, peut témoigner des avantages de cette approche sur mesure.
 
Edney, quatre fois olympien, est passé directement de la compétition au rôle de directeur de la haute performance chez Luge Canada en 2019.
 
« C'est fantastique », affirme-t-il sans hésiter. « Il m'arrive de penser que la transition entre la compétition et ma situation actuelle a été très agréable et s'est faite en douceur. À d'autres moments, je me souviens que c'était vraiment terrifiant, parce que mes homologues, les responsables techniques du sport, font ce métier depuis longtemps. Ils comprennent ce qui se passe, ils ont tout vu, tout fait. Je me fie en quelque sorte aux discussions que nous (Patrick Jarvis et lui) avons eues ».
 
Jarvis, propriétaire d'Amarok Training Centres, une société de conseil basée à Calgary et spécialisée dans la gestion intégrée du rendement au travail, souligne que la relation mentor-mentoré est impossible sans une confiance mutuelle.
 
« J'ai beaucoup d'empathie pour ceux qui se sont lancés et ont voulu assumer un rôle de leadership, mais qui doivent se poser un nombre démesuré de questions sur leur capacité et leur aptitude à gérer les différents problèmes auxquels ils sont confrontés », souligne Jarvis. « Le système sportif canadien est alambiqué et complexe, et pour naviguer dans ces eaux, les jeunes doivent faire preuve d'ouverture d'esprit.
 
« Les athlètes qui passent directement du sport ou du terrain de jeu à un rôle de dirigeant doivent soudain faire face à un décalage dans l'accomplissement de leurs tâches. Les résultats de beaucoup de choses sur lesquelles ils travaillent ne se feront pas sentir avant quelques années. En revanche, en compétition, les résultats sont instantanés ».
 
Il suffit de demander aux maîtres mentors quel est le trait de caractère le plus indispensable à leur fonction pour constater que la capacité "d'écoute" revient à tout coup.
 
Un entraîneur montre le chemin, un mentor aide l'entraîneur à trouver le chemin », explique M. Gartner. « Il y a là une nuance subtile.
 
« L'introduction est la suivante : 'Oui, cette personne a beaucoup d'expérience'. C'est un premier pas dans la bonne direction, puis la relation s'établit et se développe à partir de là. Jusqu'à présent, j'ai travaillé avec dix entraîneurs dans le cadre de ce programme et c'est très enrichissant.
 
« C'est essentiel pour eux d'avoir quelqu'un qui comprenne leur monde ».
 
Graham Barton ajoute que dans toute discussion sincère, il n'y a ni bien ni mal absolus.
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« Les mentors ne doivent pas nécessairement être des personnes qui voient les choses de la même manière que le mentoré », souligne-t-il. « Si vous faites preuve d'ouverture d'esprit, vous aurez l'occasion d'apprendre de personnes qui ne partagent pas nécessairement, en fin de compte, votre vision des choses. Mais ça vous permet de consolider la direction que vous voulez prendre.
 
« Personne n'a envie d'entendre ‘Voilà comment on fait’! Je sais que ce n'est pas mon cas.
 
« Ce style de vie est difficile et c'est ce que les mentorés peuvent en retirer - Ah, vous avez vécu la même chose. Je ne suis jamais à la maison, les gens m'appellent à des heures bizarres, pas toujours des athlètes mais des parents, et il y a toutes ces personnes qui essaient d'obtenir quelque chose de moi. C'est de partager ces expériences et de reconnaître que vous avez vécu la même chose qui les aide à sentir qu'ils ne sont pas seuls.
 
Il est essentiel d'instaurer une "confiance initiale" et de faire en sorte que les mentorés se sentent immédiatement soutenus.
 
« Vous pouvez avoir deux personnes exceptionnelles dans un domaine donné, l'une étant un mentor, l'autre un mentoré. Mais si elles n'ont pas la capacité d'établir un lien de base, de susciter la confiance et de bâtir cette confiance, le projet devient presque impossible à réaliser », prévient M. Jarvis.
 
« Dès le départ, il doit y avoir une entente implicite sur le fait que l'on est là pour se soutenir mutuellement au cours de la démarche et qu'il n'y a pas de jugement ».
 
Mécanismes de soutien. Réflexion. Partenaires de confiance.  Auditeurs bienveillants.
 
Pour fonctionner, le mentorat doit s'appuyer sur de nombreuses compétences innées et sur des connaissances acquises par l'expérience.
 
Néanmoins, les effets positifs de la relation mentor-mentoré sont loin d'être à sens unique. L'aspect de réciprocité qui découle du processus est bien réel.
 
« Qu'est-ce que j'en retire ? M. Barton réfléchit un instant à cette question. « Je dirais tout d'abord... de savoir que j'ai eu un impact lorsque nous avons ces discussions.
 
« En général, ils veulent discuter de quelque chose qui les stresse. À la fin de l'appel, sachant qu'ils se sentent 100 fois mieux à propos du problème en question, et qu'ils disent : " Tu sais, si j'ai besoin de te rappeler avant notre prochain appel, je vais le faire. " 
 
« C'est une chose très agréable à entendre ».
 

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