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Intégrer l'art de l'enseignement au coaching pour aider les autres

HISTOIRE
« Depuis toujours, tout ce que je peux enseigner, j'aime ça. Enseigner, c'est aider les autres, établir des liens avec les autres et ensuite grandir. C'est la même chose pour le coaching »


 

Selon l'expérience de Dana Ferguson, le lien entre entraîner des athlètes de haut niveau dans un aréna ou sur une piste de ski et enseigner à des élèves brillants et ambitieux dans une salle de classe est pratiquement la même chose.
 
Après tout, Dana Ferguson a envisagé d'abandonner le curling de compétition pendant les années où elle a obtenu des diplômes en éducation physique et en éducation à l'université de l'Alberta.
 
Pendant qu'elle était sur le campus d'Edmonton, elle a travaillé comme instructeure dans des camps et des programmes juniors, tout en faisant de la suppléance dans les écoles de la région.
 
« J'aime les deux », raconte-t-elle. « J'étais donc partagée. Mais, j'ai eu de la chance, parce que mon patron de l'époque m'a dit : « Hé, pourquoi tu ne viendrais pas travailler pour l'université en tant qu'entraîneure de curling ». J'ai répondu : « Mais je suis enseignante ». Il m'a répondu : « Entraîner, c'est enseigner ». J'ai donc accepté, il y a 13 ans, ce qui m'a permis de poursuivre ma carrière dans le curling. J'ai eu beaucoup de chance. Ils m'ont donné des horaires flexibles. J'ai pu me consacrer à la fois au curling et à l'entraînement.
 
Pendant ces années où elle cumulait les deux fonctions, Ferguson a remporté une médaille d'or, deux d'argent et une de bronze au Tournoi des cœurs Scotties. En 2019, elle a représenté le Canada en tant que deuxième joueuse de l'équipe de Chelsea Carey du Calgary Glencoe Curling Club au Championnat du monde de curling féminin à Silkeborg, au Danemark.
 
Aujourd'hui, à la tête de l'équipe mixte de curling en fauteuil roulant du Canada, elle s'est appuyée sur ses compétences d'enseignante pour devenir une entraîneure en chef émérite.

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Vous n'avez qu'à demander à ses athlètes pour comprendre.
 
« Il y a des entraîneurs qui sont très bons techniquement, qui comprennent le jeu auquel vous vous adonnez », souligne Collinda Joseph, joueuse canadienne de curling mixte en fauteuil roulant. « Mais tant qu'on n'a pas les compétences nécessaires pour transmettre à quelqu'un ce qu'on a appris ? Je ne pense pas que ces personnes puissent être des entraîneurs efficaces.
 
« Savoir enseigner à quelqu'un permet de l'aider à améliorer sa façon de jouer le jeu qu'il a choisi. C'est ce que nous avons constaté avec Dana.
 
« Ce qui est intéressant avec elle, c'est qu'elle nous a donné la permission de débattre. Si on dit quelque chose qu'elle n'approuve pas, il n'y a pas de représailles, pas de rancune personnelle.
 
« C'est vraiment un travail d'équipe.
 
« Le fait d'avoir une entraîneure comme elle a eu une influence incroyable sur ma confiance en moi, en me permettant de comprendre que j'ai quelque chose à apporter, que je peux proposer des plans de jeu ou la manière d'aborder certaines situations ».
 
« C'est formidable de voir comment elle se comporte, comment elle interagit avec nous. Nous avons beaucoup appris en travaillant avec elle au cours des dix-huit derniers mois.
 
« La capacité d'enseigner est un élément important de l'entraînement ».
 
Pour que la joueuse de curling valide devienne entraîneure de curling en fauteuil roulant, Ferguson a établi des liens avec les camps de l'Université de l'Alberta.
 
C'est là qu'elle a rencontré Mick Lizmore, entraîneur en chef du programme de curling en fauteuil roulant. Après beaucoup de persuasion, et par curiosité, elle a assisté à une séance d'entraînement de l'équipe au Saville Community Centre d'Edmonton.
 
« J'ai tout de suite été fascinée par le jeu, avoue Ferguson, et j'ai tout de suite pensé : « Un instant. Il y a beaucoup de points communs, quelques différences et c'est vraiment, vraiment cool ». J'ai donc commencé à poser des questions, et de fil en aiguille, ils m'ont demandé de venir participer à un camp et je suis tombée amoureuse du curling en fauteuil roulant ».

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Dennis Thiessen est un curleur en fauteuil roulant très décoré, qui a remporté trois médailles de curling mixte aux Jeux paralympiques, dont une médaille d'or à Sotchi en 2014.
 
« Je suis toujours prêt à vanter les mérites de Dana », dit-il depuis son domicile de Sanford, au Manitoba. « Elle est franche, ce que j'aime bien. Elle explique quelque chose et si elle doit le réexpliquer, elle le fera. C'est ce que j'apprécie.
 
« La semaine prochaine, nous organisons un camp ici à Winnipeg pour les joueurs de double mixte et il sera question de stratégie et d’écrire un cahier de jeux.
« Et nous le faisons ensemble.
 
« Nous allons faire des essais, visionner des vidéos et apprendre ensemble afin de nous améliorer.
 
« Dana est tout à fait disposée à s'adapter, à écouter ce que j'ai à dire, par exemple. Elle n'hésite pas à le reconnaître quand c'est une bonne idée. Puis, nous essayons cette idée et voyons comment elle fonctionne, plutôt qu'elle nous dise quoi faire. C'est la seule façon d'y arriver.
 
« Elle continue d'apprendre. J'apprends encore. Nous sommes tous en train d'apprendre.
 
Le métier d'entraîneur au plus haut niveau n'est pas à la portée de tout le monde.
 
Les défis inhérents sont uniques et les nombreuses décisions sont très difficiles à prendre, compte tenu des espoirs et des rêves de chacun.
 
Et il faut y consacrer beaucoup de temps. Énormément de temps. La plupart du temps loin de chez soi.
 
Par exemple, une journée d'entraînement pour Will Marshall, l'entraîneur en chef de l'équipe canadienne de ski para-alpin, commence à l'aube, entre 5 h et 5 h 30, quel que soit l'endroit où lui et son équipe se trouvent dans le monde, et peut durer de 15 à 16 heures.
 
Il commence par répandre du colorant sur la neige pour délimiter les pistes d'entraînement, établit le parcours et les mesures de sécurité sur les pistes jusqu'au dîner, puis, plus tard dans la journée, il supervise l'entraînement en gymnase, visionne des vidéos et soupe, puis prépare l'itinéraire du lendemain.
Photo Credit: Alpine Canada Alpin 
Marshall reconnaît que son prédécesseur, Jean-Sébastien Labrie, l'a bien guidé.
 
« JS a toujours été un entraîneur extraordinaire, dit-il. « Il y a de nombreux entraîneurs de ski exceptionnels au Canada. Lorsqu'on arrive au niveau où nous sommes, les relations ne se limitent pas aux relations avec les athlètes et le personnel. Dans notre milieu, ce n'est pas comme au hockey où on réserve une heure à la patinoire ou que chaque période de la journée est d'une qualité constante.
 
« Dans notre milieu, il faut connaître les propriétaires d'hôtels, les personnes qui gèrent les pistes dans les différentes montagnes, les personnes qui gèrent les cargaisons dans les camions, dans tous les pays et sur tous les continents - nous faisons beaucoup de choses en Amérique du Sud, par exemple.
 
On arrive dans les montagnes en Suisse et toutes les nations du monde sont là et utilisent ce qu'il y a de mieux pour elles. C'est donc un climat assez tendu.
 
« Une chose qui m'a toujours étonné, est sa capacité à tisser des liens. Il faut consacrer beaucoup de temps au-delà de l'équipe pour obtenir ce dont elle a besoin, et c'est rare de voir ça.
 
« Tout le monde dépense le même budget, mais un gars reçoit le meilleur entraînement du monde et le gars là bas ne reçoit qu'une heure et n'est pas aussi bon. Il était très bon dans le domaine relationnel et m'a beaucoup appris.
 
« Tout ce qui concerne l'entraînement : traiter les athlètes comme des humains, comme des adultes - nous n'avons pas affaire à des enfants de 12 ans, le plus âgé a 38 ans. JS a toujours été bon, il a toujours eu de l'empathie pour les gens ».
Photo Credit: Marcus Hartmann / Alpine Canada Alpin
Marshall reconnaît également que le programme Poursuite, un projet conjoint mené par les partenaires sportifs nationaux du Canada, l'a aidé à passer du rôle de numéro deux à celui de chef.
 
« Le programme Poursuite m'a aidé à trouver des pistes de soutien, à parler à des entraîneurs d'autres sports qui vivaient des choses très similaires, à discuter avec eux et à me rendre compte que je n'étais pas le seul », dit-il. « Nous nous imaginons tous un peu en martyrs ».
 
« Je me souviens de la première édition de Poursuite, j'étais rentré d'Amérique du Sud en avion pour trois semaines et j'ai vu les cyclistes transporter leurs vélos - ils étaient à Paris depuis quatre semaines - et je me suis dit: « Oh, je ne suis pas le seul à ne pas avoir pu rentrer chez moi ».
 
« Le programme Poursuite est une expérience tellement stimulante. Nous sommes enlisés dans nos propres sports et nous devenons tellement bornés et vieux jeu - c'est comme ça que ça a été fait, donc c'est comme ça qu'il faut le faire.
 
« Il s'agit d'une nouvelle perspective de la part d'individus qui vous mettent au défi, vous aident et vous font sortir des sentiers battus ».
 
Cette réflexion hors des sentiers battus, la capacité à établir des liens et à communiquer, ainsi que la volonté de faire preuve d'empathie et de soutien. Toutes ces qualités sont communes aux enseignants qui ont du succès et à leurs élèves, ainsi qu'aux entraîneurs qui ont du succès et à leurs athlètes.
 
Dana Ferguson a pris sa retraite de la compétition depuis environ un an et a entamé avec bonheur la prochaine étape de son parcours dans le curling.
 
« Est-ce que la compétition me manque ? Pour être honnête, c'était une de mes craintes. J'ai adoré les émotions du curling, la fierté d'être Dana la curleuse et l'amour de la victoire. Mais en tant qu'entraîneure, j'éprouve la même satisfaction. Voir les athlètes réaliser des performances, et de bonnes performances, me fait chaud au cœur.
 
« Être entraîneur ne signifie pas nécessairement qu'on sera un grand enseignant, et si on est enseignant, on ne sera pas nécessairement un grand entraîneur. Mais je pense que les deux vont très, très bien ensemble.
« Depuis toujours, tout ce que je peux enseigner, j'aime ça. Enseigner, c'est aider les autres, établir des liens avec les autres et ensuite grandir. C'est la même chose pour le coaching.
 
Il n'y a rien de tel que de voir quelqu'un revenir me voir et me dire : « Oh, mon Dieu ! je joue tellement bien maintenant ».
 
« Et moi, je me dis : « Oui ! Et j'ai aidé ! »
 
Une chose qui est comprise par elle, par Will Marshall, et par tant d'autres enseignants/entraîneurs qui composent le système sportif canadien.
Photo Credit: Alpine Canada Alpin

 

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