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Mettre les gens au premier plan et le mieux-être font désormais partie de l'ADN du sport

HISTOIRE
« La performance et la victoire sont évidemment des éléments importants, mais il est tout aussi important de se sentir bien après avoir pratiqué un sport. Parce que si nous ne sommes pas là pour aider les gens à profiter de leur expérience, à en tirer avantage, quel est notre rôle ? »
— Mick Lizmore, entraîneur national de curling en fauteuil roulant

Il arrive parfois à Kyle Paquette de se replonger dans l'influent ouvrage de 1943 du psychologue américain Abraham Maslow, intitulé A Theory of Human Motivation (Théorie de la motivation humaine), pour y trouver des repères.
 
Cette théorie pyramidale explique les besoins humains selon un modèle à cinq niveaux : physiologie, sécurité, amour/appartenance, estime et réalisation de soi.
 
« Aujourd'hui, c'est plutôt élémentaire », déclare le titulaire d'un doctorat devenu directeur national du programme canadien de curling en fauteuil roulant. « Mais j'aime y revenir parce qu'il y a 20 ans, il nous manquait certains niveaux fondamentaux dans le sport de haut niveau.
 
« Mais nous sommes arrivés à un stade où nous avons rempli tellement de cases sur les cartes de bingo qu'il n'en reste plus qu'une ou deux en termes d'avancées.
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« Nous disposons aujourd'hui de tellement d'informations sur les changements physiologiques et l'adaptation, la force et le conditionnement, et avec l'IA, nous maîtrisons l'analyse vidéo.
 
« Maintenant, c'est vraiment ce côté humain qui compte. »
 
La volonté de privilégier l'aspect humain dans la culture sportive canadienne, menée par le programme Poursuite d'À nous le podium, est une priorité pour tous.
 
Par exemple, en 2019, avant de devenir responsable du curling en fauteuil roulant, Paquette a entrepris un examen de la culture de l'excellence pour le programme À nous le podium. Ce projet a débuté par l'examen de toute la documentation disponible sur les cultures des organisations sportives de haut niveau dans le monde entier.
 
Cette étude approfondie a été suivie de plus de 60 rencontres avec divers directeurs, entraîneurs et athlètes canadiens de haut niveau.
 
« À partir de là, nous avons créé un cadre culturel qui s'est ensuite transformé en une sorte de matrice permettant de classer les programmes en fonction de leur situation du point de vue de la culture de l'excellence", se souvient-il.
 
« L'étape suivante a été de créer un outil permettant de situer les gens dans cette matrice. Nous avons donc repris toutes les données recueillies lors de la première série de rencontres, mené des rencontres de suivi et mis au point un outil d'évaluation comportant une centaine de points.
 
« Deux dimensions de la culture, la dimension de la personne et la dimension de la performance.
 
L'objectif principal du projet était de « démystifier » la culture et d'élaborer un modèle de bien-être axé sur la personne, qui soit plus uniforme et cohérent à l'échelle nationale.
 
« Ce qui est vraiment intéressant, c'est que lorsque nous avons élaboré ce modèle, la question qui revenait sans cesse était la suivante : "Qu'est-ce que l'excellence "? se souvient Paquette. « En réalité, tout le sujet portait sur la culture de l'excellence », précise Paquette.
 
« Je suis retourné voir la majorité des personnes interrogées et je leur ai demandé comment elles définissaient l'excellence. Elles l'ont définie de deux manières. Pas seulement la performance, mais aussi le parcours de chacun et le soutien des personnes qui l'entourent.

« Ce fut un peu une surprise - pour moi, en tout cas. Et je pense que tout ce que nous avons fait, c'est remettre l'accent sur les personnes qui sont au cœur de cette aventure sportive : Est-ce qu'elles s'épanouissent et le font pour les bonnes raisons ? »

Andy Van Neutegem, titulaire d'un doctorat, a été nommé vice-président des sciences de la performance, de la recherche et de l'innovation d'ANP et a aidé Paquette à analyser les données. Pour Van Neutegem, le point fort de l'initiative est qu'ANP a compris qu'il était essentiel d'embaucher et de former ses propres conseillers en culture et en mieux-être pour travailler aux côtés des associations sportives nationales.
 
« Ces personnes sont en quelque sorte l'essence qui fait avancer la voiture », explique-t-il. « Nous avons des gens qui ont une formation en psychologie organisationnelle, des gens du monde des affaires... Lorsque je les ai choisis, je voulais de la diversité. Je ne voulais pas qu'il y ait cinq fois la même personne. Je voulais qu'ils travaillent en dyades pour que les différentes forces de chacun puissent aider les organisations nationales de sport. Il s'agit évidemment d'un gros investissement, mais il a donné d'excellents résultats. »
 
Les conseillers, qui travaillent pour ANP et non pour les ONS, apportent un point de vue externe essentiel, une expertise impartiale en matière de mieux-être. Comme l'a mentionné Van Neutegem, ils sont maintenant déployés par paires auprès de 27 organisations sportives à travers le pays.
 
« Plus important encore, ils aident les ONS à mettre en place un plan d'action pour tenter d'apporter des changements, cherchant à combler les lacunes les plus importantes. Il s’agit de l'outil d'évaluation et d'audit de la culture (CAAT - Culture Assessment and Audit Tool) », poursuit-il.
 
« Tout le monde peut s'arrêter, faire une pause et réfléchir de manière critique, au lieu d'être pressé par la tyrannie de l’immédiat. Les gens sont sur la défensive parce qu'ils pensent : « La culture, c’est ma responsabilité. »
 
« Eh bien, non, ce n'est pas le cas. C'est la responsabilité de chacun. »
 
Mettre les gens au premier plan et améliorer l'expérience sont des éléments qui font désormais partie de l'ADN. Bien sûr, le défi se présente sous la forme d'un paradoxe entre les résultats et le financement, les entraîneurs et les directeurs de la haute performance se sentant sur la sellette pour obtenir des podiums et des médailles.
 
 « Souvent, explique Paquette, la voie la plus directe vers les résultats, soutenue par la science et la littérature, est d'amener quelqu'un à faire ce que l'on veut en s'y prenant de la mauvaise manière ».
 
« Par exemple, il est assez facile de convaincre mes enfants de ranger leur chambre si je les menace de telle ou telle chose.
 
« Mais ce n'est pas viable. L'aspect culturel est donc en train de changer. Le financement change. Il y a tout un aspect psychologique à cela. Je pense - je sais - que les entraîneurs ont tendance à entraîner de la même manière qu'ils ont été entraînés, ce qui signifie que nous sommes toujours en retard de deux générations en termes de bonnes pratiques.
 
« Je pense aussi que le système manque vraiment d'éducation dans ce domaine. Les plus grands entraîneurs, les plus grandes équipes, l'ont compris. Mais si l'on descend d'un cran, on s'aperçoit qu'ils n'ont toujours pas conscience des nuances et des subtilités de la relation avec les êtres humains.
 
« Après tout, ils ne s’occupent que d’athlètes. »
 Photo Credit: Curling Canada/Michael Burns
Pour l'entraîneur en chef de l’équipe canadienne de curling en fauteuil roulant, Mick Lizmore, un des éléments déclencheurs inattendus de l'évolution vers le mieux-être au sein de la communauté sportive a été le cauchemar de la COVID-19.
 
« Je pense que la pandémie et ensuite l'après-pandémie, avec les menaces qu'elles représentaient pour tout le monde, ont permis d'accorder une plus grande priorité au mieux-être dans tous les domaines, et de réduire la stigmatisation de la santé mentale », déclare Lizmore.
 
« Je pense que les gens y pensent plus souvent aujourd'hui. Non seulement la santé mentale, mais aussi la santé physique. Les gens se rendent compte que si on ne s'occupe pas de la santé, sous toutes ses formes, les athlètes ne seront pas capables de rester performants pendant de longues périodes. »
 
Le paysage sportif s'est métamorphosé au cours des dernières années, secoué par une série de révélations troublantes.
 
« La tendance a été de se concentrer sur les aspects rares mais sombres du sport », reconnaît Lizmore. « Il ne faut surtout pas négliger l'importance de traiter ces questions, qui peuvent menacer l'expérience sportive de quiconque, et nous ne devons jamais sous-estimer l'importance de veiller à ce que ces problèmes soient vus et entendus.
 
« Mais il ne faut pas pour autant oublier les bonnes choses qui se passent également. Mettre l'accent sur les aspects négatifs, bien qu'important et tout à fait nécessaire, peut être accompagné et soutenu par la mise en lumière des aspects positifs qui se produisent dans le sport.
 
Ce qui réjouit Paquette, c'est que bon nombre de ces entraîneurs avant-gardistes reçoivent enfin leur juste part.
 
« Le mieux-être », reconnaît-il, « est une idée assez complexe ». Dans le système sportif, il y a manifestement quelques personnes clés, comme Andy Van Neutegem (vice-président des sciences de la performance, de la recherche et de l'innovation d'À nous le podium), qui ont été en mesure d'expliquer ce que signifie le mieux-être, puis de fournir une série de stratégies dans chacun de ces domaines du mieux-être pour soutenir les sports et leurs programmes.
 
« Ce qui est agréable à voir, c'est que les programmes qui ont accompli de grandes choses auparavant sont maintenant, enfin, reconnus. Pendant si longtemps, il y a eu de nombreux programmes ou entraîneurs marginaux qui faisaient ce genre de choses, qui appliquaient les meilleures pratiques, mais qui n'étaient pas reconnus, et maintenant, tout d'un coup, ils sont considérés comme des leaders.
 
« Ils ne remportent pas nécessairement le plus grand nombre de médailles, mais ils ont des pratiques remarquables dans ces domaines spécifiques: santé mentale, mieux-être et culture. Ces héros méconnus sont de plus en plus mis en lumière.
Parmi ces héros, il cite Shawn Riggs, qui a quitté son poste d'entraîneur national de tir à l'arc Canada à la fin de 2022 pour se consacrer à d'autres activités en dehors du sport.
 
« J'ai adoré travailler et collaborer avec lui, dit Paquette. « Il a une façon de communiquer avec les gens que je n'ai jamais vue. Et maintenant, on lui demande tout à coup de faire des présentations et de soutenir les projets d'À nous le podium.
 
« C'est formidable de voir cette personne sous les feux de la rampe, car j'ai été aux premières loges pour le voir à l'œuvre au cours des six ou sept dernières années".
 
Paquette pense également qu'il a remporté le gros lot avec le programme qu'il dirige aujourd'hui.
 
« Honnêtement, le personnel d'encadrement et de soutien dont nous disposons actuellement pour le curling en fauteuil roulant est vraiment le meilleur », s'enthousiasme-t-il. « Mick Lizmore et Dana Ferguson sont deux des meilleurs entraîneurs de curling, et pas seulement de curling en fauteuil roulant, au monde.
 
« Ce qu'ils font pour les athlètes, comment ils les aident à se sentir bien, à quel point ils sont compétents, c'est tout simplement un plaisir de les côtoyer ».
 
Il reste encore du chemin à parcourir pour prioriser l'engagement de mettre les gens au premier plan. M. Paquette est curieux de voir à quoi ressemblera le modèle de financement, disons dans dix ans, en ce qui concerne spécifiquement la nouvelle priorité accordée au mieux-être.
 
Mais le cadre et les bases ont incontestablement été posés.
 
« Pendant longtemps, il y a eu un tel écart entre la recherche et la pratique », note Paquette. « Je l'ai constaté lors de certaines de mes études sur le développement des entraîneurs et des athlètes.
 
« Mais le gouffre rétrécit. Il existe désormais des passerelles pour atteindre l'autre côté. Le sport de haut niveau est de plus en plus à la recherche d'avantages concurrentiels et comprend de plus en plus que ces avantages ne seront pas obtenus par les voies traditionnelles.
 
« Ils ont pris conscience qu'ils devaient s'appuyer davantage sur la science et la recherche.
 
« Ils l'ont fait pour les aspects techniques, tactiques et stratégiques et commencent maintenant à faire de même pour les aspects psychologiques, sociaux et émotionnels. »

Photo Credit: Curling Canada/Michael Burns

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