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Snowboard Canada : Une culture axée sur les gens pour être les meilleurs au monde

HISTOIRE
Dans un contexte d'évolution constante de la culture sportive, Snowboard Canada s'est engagé à adopter un modèle axé sur les gens

Pour Dustin Heise, le niveau d'ambition est à peu près équivalent à celui de Max Parrot qui réussit un Double Backside Rodeo 1440 ou de Mikey Ciccarelli qui réussit un Cab Triple 1620.
 
Génial. Audacieux. Le top du top mondial.
 
« Nous nous sommes vraiment ralliés à l'idée que nous ne voulons rien de moins que d'être la meilleure organisation de snowboard au monde », déclare le chef de la direction de Snowboard Canada.
 
« Pourquoi devrions-nous faire moins que ça ? », ajoute-t-il.
 
« Le conseil d'administration et le système se rallient donc à cette idée, et nous la définissons pour que tout le monde comprenne ce que nous voulons dire ».
 
Dans un contexte d'évolution constante de la culture sportive, Snowboard Canada s'est engagé à adopter un modèle axé sur les gens, qu'il convient d'imiter. Cette croyance à l'échelle de l'organisation, non pas un faible espoir ou des paroles en l'air, mais une croyance réelle, a, selon M. Heise, contribué à faire avancer les choses.
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« Je pense que l'engagement, le fait que tout le monde veuille répondre à ce niveau d'attente, signifie que, du point de vue du personnel, j'ai été en mesure de soutenir les gens et de les responsabiliser », note-t-il. « Je pense que l'effet s'est répercuté sur les programmes et que les athlètes, qui représentent la principale mesure du succès ou de l'échec, ont pu commencer à voir et à ressentir une différence.
 
« L'idée s'est ensuite répandue dans l'ensemble du personnel ».
 
Lucinda Jagger est relativement nouvelle dans le projet, puisqu'elle a été nommée vice-présidente du sport de Snowboard Canada en juillet 2023.
 
« Lorsque j'ai été reçue en entrevue pour le poste, se souvient-elle, et que j'ai commencé à lire le plan stratégique après avoir discuté avec Dustin, ce qui m'a vraiment impressionnée, c'est qu'il y a tellement d'occasions de faire du bon travail dans le sport au Canada en ce moment, si nous considérons vraiment une culture axée sur les gens en premier ».
 
« C'est une culture passionnée, centrée sur les gens, qui croit vraiment qu'il faut établir des liens intègres avec les autres. C'était la chose la plus intéressante pour moi, dans la mesure où je pense que c'est là que se trouve le véritable potentiel pour moderniser le sport canadien et le sport mondial ; pour redéfinir la façon dont nous menons nos activités, dont nous définissons nos activités.
 
« Quand Dustin dit que nous voulons être les meilleurs du monde, c'est vrai. Nous voulons être les meilleurs au monde dans notre façon de penser et de travailler avec les gens. Parce que c'est une approche relativement nouvelle, il y a moins d'idées préconçues. Le snowboard a un petit côté contre-culture. Ce qui nous permet d'être très créatifs et de réfléchir.
 
L'arrivée de Patrick Jarvis en 2015 pour un mandat de trois ans en tant que directeur exécutif est considérée comme le coup d'envoi de l'évolution de Snowboard Canada vers une culture fondée sur les valeurs.
 
Dès le départ, M. Jarvis a mis sur pied un conseil de représentants des athlètes.
 
« Tout a commencé avec Patrick », louange l'actuel entraîneur en chef de freestyle, Chris Witwicki. « Lorsqu'il est arrivé, j'étais l'entraîneur de slopestyle et nous n'étions pas vraiment à l'écoute des besoins ou des souhaits des athlètes - du moins de mon point de vue.
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« On nous poussait vraiment à adopter une position où, en tant qu'entraîneur, on nous disait qu'il fallait faire ceci, que c'était obligatoire, qu'il fallait tout simplement le faire. Et n'oubliez pas qu'à l'époque, nous travaillions avec des athlètes professionnels qui étaient les meilleurs au monde avant même que nous (Snowboard Canada) n'existions. Des gens comme Mark McMorris, Max Parrot, Spencer O'Brien, qui remportaient les plus grands honneurs de la planète à l'époque, sans aucune aide de notre part ».
 
Cette ligne dure, on le comprend, n'a fait qu'élargir le fossé entre les athlètes et le programme.
 
« Il y avait beaucoup d'évitement, beaucoup de gens qui ne voulaient pas me côtoyer en tant qu'entraîneur à l'époque », se souvient Witwicki. Et moi, en tant que jeune entraîneur, je me disais "Je pense que c'est la bonne chose à faire", mais j'avais constamment des doutes à l'intérieur.
 
« Ensuite, au sein de notre propre équipe, certains essayaient d'écarter d'autres personnes de leur poste. Toutes ces choses se passaient en arrière-plan. Rien n'allait plus.
 
« Et pour être honnête, j'ai voulu démissionner à plusieurs reprises parce que c'était tellement difficile de vivre sous cette pression ».
 
L'arrivée de Jarvis a entraîné "des changements assez rapides" suite à ses observations sur la direction de l'organisation.
 
« Ce que ça a apporté », poursuit Witwicki, « c'est la possibilité de concevoir comment nous pouvons apporter une valeur ajoutée à ces athlètes qui sont déjà les meilleurs du monde, au lieu d'essayer de les forcer à entrer dans cette structure qui va totalement à l'encontre de leur nature et de la nôtre ».
 
Le fait que les meilleurs athlètes disposaient déjà d'un physio personnel, que certains avaient des entraîneurs personnels et qu'ils étaient commandités par des entreprises de boissons énergétiques telles que Red Bull, Rock Star et Monster, qu’ils organisaient leurs propres camps de saut et de performance, a également joué un rôle déterminant dans cette évolution.
 
« C'est ainsi que nous avons été contraints », se souvient M. Witwicki, de nous dire : " D'accord, nous devons faire plus. Que devons-nous faire pour être la meilleure option " ?
 
« C'est en quelque sorte ce qui a préparé le terrain. »
 
Mercedes Nicoll est aujourd'hui représentante du conseil des athlètes, qui assure la liaison entre les entraîneurs, les administrateurs et les athlètes. Il y a dix ans, elle n'aurait jamais envisagé de prendre ce poste.
 
« Il y avait de l'animosité, explique Nicoll, quadruple championne olympique de demi-lune. « C'était un vrai défi et ça l'est toujours pour beaucoup d'anciens qui ont été blessés par la façon dont ils ont été traités. Ce n'est pas encore parfait, ce genre de choses prend du temps, mais des progrès ont été réalisés au cours des dix dernières années.
 
« Patrick Jarvis a amorcé le changement. Puis, lorsque Dustin Heise est arrivé, il a voulu écouter et apprendre, non seulement des athlètes, mais aussi d'AthlètesCan. Il les a contactés dès le début pour que nous puissions tous travailler en collaboration. Le processus a duré sept ans et nous sommes arrivés à un point où je pense que la collaboration et le travail sont en train de s'établir.
 
« Le snowboard n'est pas vraiment un sport comme les autres parce qu'il y a de la camaraderie même si vous êtes en compétition les uns contre les autres. Je pense que nous pouvons vraiment être fiers de ça ».
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Lorsque Jagger a commencé à rencontrer l'équipe après sa nomination, la première question posée était toujours la suivante : "Quelle est votre définition du sport ? "
 
« Les réponses étaient toujours axées sur la connexion », se souvient-elle. « C'était rarement une question de victoire ».
 
« Nous nous retrouvons actuellement dans un espace sportif sûr et tout le monde essaie de le comprendre, de s'y retrouver, mais il s'agit vraiment d'établir des liens de la bonne façon ».
 
Depuis le régime Jarvis jusqu'à l'ère Heis, les valeurs et l'intégrité sont devenues des mots d'ordre. Un congé sabbatique universel a été intégré au programme des ressources humaines afin de prévenir l'épuisement des employés. Un document intitulé "Comment nous vivons" a été rédigé pour mettre en évidence des éléments intangibles essentiels tels que la responsabilité. Une main a été tendue aux anciens pour qu'ils continuent à s'impliquer.
 
D'un point de vue plus pratique pour les athlètes, la musculation et le conditionnement, le soutien physio et médical ont été ajoutés. Il en va de même pour les camps de saut.
 
Et, plus important encore, les responsables ont commencé à écouter.
 
« Les Navy Seals nous ont appris une chose », rapporte Witwicki, « c'est le dicton suivant : "Un sain manque de respect pour l'autorité". « Ce que l'on entend par là, c'est : Demandez pourquoi ? N'hésitez pas à remettre en question ce que nous faisons et ce que nous disons, parce que si nous n'avons pas la réponse, nous ne devrions probablement pas le faire.
 
« De cette façon, chacun d'entre nous en tirera des leçons ».
 
Un autre des slogans adoptés sous Jarvis était :  "Pas d'obligation ni de devoir".
 
« Ça a quelque peu soulagé le stress des athlètes qui se sont alors dit : "OK, génial, je peux choisir ce que je pense être utile pour moi", se souvient Witwicki. « Et, en retour, ça a poussé notre personnel et notre planification à faire en sorte que ce que nous faisions pour l'équipe soit la meilleure option possible.
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« Nous voulons des athlètes autonomes. Nous voulons qu'ils prennent les décisions qui leur conviennent. Ça fait partie des traits de caractère qui forment les champions, qui les aident à atteindre le sommet ».
 
« Et même s'ils n'atteignent pas le sommet, ces personnes réussissent dans la vie. »
 
Rien n'est vraiment terminé ou accompli, bien sûr. Instaurer une culture et la maintenir sera toujours un processus évolutif.
 
Mais l'aspiration du directeur général à être au sommet du palmarès mondial, l'équivalent d'un Mark McMorris Frontside Triple 1440, est, selon lui, prête pour l'atterrissage.
« Construire une organisation sportive de premier plan ne signifie pas que nous ayons les milliards de dollars dont disposent les franchises de sport professionnel », note Heise. « Mais ça signifie que nous pouvons être plus compétitifs que les autres grâce à la façon dont nous mesurons nos valeurs et dont nous maximisons et rentabilisons les ressources dont nous disposons », ajoute-t-il.
 
« Il s'agit d'une approche axée sur les démarches et sur les comportements. Parce qu'en bout de ligne, c'est notre force de caractère qui compte. C'est ce sur quoi nous nous concentrons aujourd'hui. C'est notre force de caractère qui définira le résultat final.
 
« Si nous réussissons à soutenir notre personnel et nos athlètes, si nous sommes capables de comprendre que c'est là le véritable but de notre travail, nous serons en très bonne position ».

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